À propos de la thèse de Girard ces lignes de René Pommier :
À tous ceux à qui l’on a appris que le Christ s’était sacrifié sur la croix pour racheter les hommes du péché originel, sacrifice renouvelé sans cesse dans la célébration de la messe, René Girard ne craint pas d’affirmer qu’il s’agit là d’une erreur monumentale, de l’erreur la plus phénoménale de tous les temps : « Cette lecture sacrificielle de la passion […] doit être critiquée comme le malentendu le plus paradoxal et le plus colossal de toute l’histoire, le plus révélateur, en même temps de l’impuissance radicale de l’humanité à comprendre sa propre violence, même quand celle-ci lui est signifiée de la façon la plus explicite..