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Bible et femmes...

Peut-on être une femme libre selon la Bible ? Si l’on analyse les textes, la réponse est claire : non. Dans cette vidéo, nous allons voir comment la Bible impose aux femmes un statut de propriété et comment l'Église Catholique a, pendant des siècles, maintenu cette vision... tout en prétendant les avoir "libérées" et « respectées ». Au programme : Les passages bibliques qui affirment que les femmes appartiennent aux hommes. Le mythe de l’émancipation par l'Église et le relativisme des dogmes religieux. Comment les femmes ont gagné en liberté malgré, et non grâce à, la religion. 

00:00 Introduction 01:20 PARTIE 1 : La Bible fait de la femme une propriété 09:20 PARTIE 2 : Comment le Nouveau Testament justifie la soumission des femmes 16:50 PARTIE 3 : L’émancipation des femmes aux dépends l’Eglise 24:08 CONCLUSIONS Un débat que l'Église préfèrerait éviter… Si vous pensez que le christianisme a toujours défendu l’égalité des sexes, cette vidéo risque de vous surprendre.

 

Tags : Religions Femmes




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13 réactions à cet article    


  • vote
    Étirév 17 mai 19:37

    MYRIAM
    Myriam, c’est la grande femme dont le nom brille dans l’histoire du peuple d’Israël, comme une resplendissante lumière qui éclaire plus de dix siècles ; c’est elle qui est l’auteur d’un livre de science, le Sépher, qui servira à faire le premier Livre de la Bible, la Genèse, qui en sera la caricature (une Père-version).
    C’est la grande prophétesse dont on fera une sœur de Moïse, quand on inventera Moïse pour la cacher, ne pouvant pas la supprimer tout à fait.
    Mais que de contradictions dans cette histoire, conséquence naturelle du mensonge !
    Ainsi, d’abord, pour les uns elle est la sœur d’Aaron, pour d’autres elle est sa femme. Et, en effet, il est formellement dit qu’Aaron est le « sacrificateur » de Mocé. Ce mot, si nous voulions lui donner une signification moderne, ne pourrait être rendu que par le mot « amant ». Du reste, quel homme aurait joué un si grand rôle auprès d’une femme s’il n’avait été plus que son frère ?
    Il faut se rappeler, du reste, que dans les temps gynécocratiques, la femme appelait « frère » celui que dans les temps modernes elle appelle son « mari ».
    Le nom de Myriam servit, dans l’antiquité, à former différents mots se rapportant à son œuvre et à sa grande action dans le monde de son époque. C’est ainsi que de Myriam on fait mystique, qui veut dire « initié à la doctrine cachée ». Ce mot, qui est d’abord un titre glorieux, deviendra, pour les adversaires de la Vérité, une épithète avilissante. Cependant, les doctrines successives s’en emparèrent, et nous verrons ce mot servir alors à désigner toutes sortes d’erreurs.
    Mais, primitivement, la mystagogie égyptienne, c’est le « mystère de la Femme » divulgué dans le Sépher, et cela crée une époque si brillante que ce mot sert à donner un nom nouveau au pays : Misraïm.
    Mais il fallut cacher la doctrine pour éviter la colère des hommes ; alors de mystique on fit mystère (en grec, mustêrion viendra de mustes, muein, serrer, fermer).
    Il fallut se taire sur les lois de la Nature dont on ne pouvait plus parler sans danger. C’est pourquoi on fit, de cette même racine, le mot mutisme, d’où muet (mutus latin).
    Mais cette lutte créait une solidarité entre les persécutés, ce qui fit dériver le mot mutualité du mot mutisme.
    La lutte s’étendant et devenant universelle, on créa des armées, et les défenseurs de Myriam furent appelés Myria (dix mille). Ce sont « les armées d’Israël ».
    Mais les adversaires aussi créaient des mots, ou, du moins, donnaient une signification tout autre aux vocables déjà existants. C’est ainsi que, cherchant à couvrir de ridicule tout ce qui venait de la femme et dévoilait des vérités gênantes, on fit de mystique le mot mystification. Et, en face des « initiés » qui gardaient la connaissance des lois de la Nature, apparurent les « mystificateurs » qui leur donnaient une signification renversée.
    Les femmes étaient considérées comme ayant échappé au déluge allégorique (l’eau, symbole de l’ignorance et de l’erreur, éteint l’Esprit représenté par le feu). On montrait les Déesses planant au-dessus des eaux ; Myriam, comme Aphrodite, sortait de l’onde amère, était figurée comme « sauvée des eaux ».
    La légende représente Marie l’Égyptienne traversant le Nil en marchant sur les eaux. Catulle Mendès, rappelant cette légende, appelle Myriam, dans une indiscrétion de poète, « Madame Dieu ».
    L’évolution des idées nous montre, plus tard, Moïse marchant sur les eaux, et nous voyons cette même idée introduite dans la vie de Jésus.
    Quand l’homme prend ainsi la place de la Déesse, que devient la Femme ?
    Elle est mystifiée, et alors, pendant qu’on donne à l’homme le rôle de la Femme, on donne à la Femme le rôle de l’homme pour la narguer, c’est ainsi qu’on donne à Myriam, le jour de sa fête, le 1er avril, un poisson (le poisson d’avril), symbole de l’homme dans l’eau (les eaux de l’ignorance et de l’erreur).
    Si, dans la légende écrite par Philon, on fait de Moïse un enfant « sauvé des eaux », c’est pour rappeler ce symbolisme.
    Du reste, tous les grands hommes étaient présentés comme « sauvés des eaux » : tels sont Romulus, Cyrus, Œdipe. Le panier d’osier de Moïse, c’est la corbeille de roseaux dans laquelle le jeune Horus flotte au milieu des fleurs de lotus.
    La lettre M, première du nom de Myriam, est une lettre mystique, sacrée dans toutes les langues orientales et occidentales de l’antiquité.
    Quand on fit surgir Myriam de l’onde, cette lettre servit de glyphe pour représenter les ondes.
    C’est la lettre initiale du mot grec Métis ou sagesse divine, de Mimra, le Verbe ou Logos (d’où le Memrah de Haveh), de Mâyâ, la Mère ; en Egypte Mout, en Grèce Minerve, de Myrrha, la mère du Logos chrétien.
    NB : La Reine Daud (« Roi David ») ne fut pas seule à fonder les Mystères de Jérusalem, Institution secrète qui devait se propager jusqu’à nous à travers la Franc-Maçonnerie. Elle eut deux collaboratrices : deux Reines-Mages, ou Magiciennes qui, avec, elle, formèrent le Triptyque sacré que les trois points de l’Ordre ont représenté depuis. L’une est Balkis, reine d’Ethiopie (appelée la reine de Saba), l’autre est une reine de Tyr, que l’on a cachée derrière le nom d’Hiram. Le nom « Hiram » doit se lire de droite à gauche comme lisent les Hébreux et non de gauche à droite suivant l’usage des Européens : Hiram alors devient Myriam ou plutôt Maria. Le heth « H » final en hébreu se prononce A.
    La Franc-Maçonnerie moderne ou « Maçonnerie spéculative », née aux XVIIIème siècle, est le produit corrompu ou « Voie substituée » et d’origine anglo-saxonne de cette « tige » ancienne et respectable ou « Maçonnerie Opérative », et l’origine de tout le pseudo-féminisme contemporain.
    LIEN


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      mat-hac mat-hac 18 mai 12:59

      Prions pour les jeunes femmes et hommes seuls.


    • vote
      yoananda2 18 mai 13:28

      @mat-hac
      ouai prions pour le salut de leurs âmes


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      christophe nicolas christophe nicolas 18 mai 20:10

      C’est aussi stupide que de dire qu’il faut prier pour les roux, pries donc pour Yonanda, Gollum, etc...


    • vote
      ezechiel ezechiel 18 mai 10:31

      Au départ, dans un monde rude et non aseptisé où se joue la survie, il est normal que ce soient les hommes qui dirigent et qui prennent les commandes, puisque plus forts, plus rudes, et plus résistants physiquement, ils sont à même de piloter le destin et la construction des sociétés, des villages, des villes et des cités.
      Cependant, par la suite, avec la pacification des sociétés, l’influence du christianisme sur la condition féminine fut une véritable avancée, de multitudes figures féminines Ruth, Judith, Esther,..avec Marie, mère de Jésus, sainte vénérée par l’Église, dans la Bible, les femmes sont les premiers témoins de la Résurrection du Christ.

      Le Christianisme a apporté une avancée majeure, celle de la place de la femme dans la société, en abolissant la polygamie païenne, en la rendant l’égale de l’homme, par l’union sacrée, l’institutionnalisation du mariage entre UN homme et UNE femme, et l’abolition du statut de soumission de la femme du droit romain après la chute de l’empire (Vème siècle).

      On néglige trop souvent l’apport des femmes au développement du Christianisme.

      La grande majorité des édifices religieux chrétiens, cathédrales, basiliques, églises, glorifient la femme, (Notre-Dame et les Saintes), visitez les chapelles, une quantité innombrables rendent hommages à des religieuses.(Clotilde, Geneviève, Agnès, Lucie, Marthe, Sophie, la Sainte Vierge,etc...), cathédrale Sainte-Cécile d’Albi.

      Le Royaume de France doit quasiment sa naissance à des femmes, Clotilde, qui aura une grande influence sur la conversion de Clovis au Christianisme (lire les chroniqueurs de l’époque, Grégoire de Tours entre autres), et en fera son premier souverain, sous la bannière chrétienne, et Sainte Geneviève, premier maire de Paris au Vème siècle, qui influencera l’Église pour soutenir Clovis.

      Le Royaume de Russie doit sa naissance en grande partie à Olga de Kiev, qui développera le christianisme (première chrétienne baptisée du Royaume) par la demande auprès du Pape de missionnaires, pour évangéliser le pays, début de la naissance du Christianisme en Ukraine et en Russie.
      Cette émancipation chrétienne offre la possibilité aux femmes de montrer leurs talents dans tous les domaines.

      De grandes abbayes seront dirigées par des femmes, comme celle de Fontevraud.

      Au moyen-âge, on trouve un grand nombre de femmes copistes (recopie de manuscrits et de missives, on relève beaucoup de colophons féminins), et elles pratiquaient la poésie, la médecine, la philosophie, la littérature, la rhétorique, comme Christine de Pisan.
      Elles disposent du droit de vote dans les assemblées, dans les actes notariés du Moyen-âge, les femmes sont propriétaires, signent des contrats sans nécessité d’une autorité masculine, possèdent et maintiennent des commerces et travaillent (médecin, apothicaire, teinturière, maîtresse d’école, copiste, miniaturiste,...). On retrouve même des femmes seigneur de domaine !

      Des femmes auront une grande puissance ou régneront sur le royaume de France, comme Aliénor d’Aquitaine, Blanche de Castille, Anne de Bretagne, Marie de Médicis ou Catherine de Médicis, ou auront une grande influence, comme Jeanne d’Arc, qui dirigera l’armée française contre les anglais et rétablira le roi de France Charles VII sur son trône, ou encore Catherine de Sienne, docteur de l’Église catholique, qui influencera grandement les décisions du Pape.
      De même dans toute l’Europe chrétienne, on peut citer Elisabeth Ier, qui dirige l’Angleterre au XVIème siècle et fonde l’Empire britannique durant ses plus de 40 années de règne, Marie-Thèrese d’Autriche archiduchesse d’Autriche, reine de Hongrie, de Bohème et de Croatie, l’impératrice Catherine II de Russie, ou encore Christine de Suède, qui avaient toutes les pleins pouvoirs.

      En rejetant progressivement l’influence du Christianisme, le statut de la femme ne cessera de s’aggraver par la suite, sous Napoléon en la rabaissant de nouveau au statut de mineur du droit romain, et puis avec l’avènement des doctrines athées issues du marxisme à partir du milieu du XIX Siècle (communisme, léninisme, trotskisme, socialisme, national-socialisme, stalinisme, castrisme, etc...). Ce n’est qu’au XX Siècle qu’elle commencera à recouvrer progressivement ses droits. Elle n’accèdera de nouveau au droit de vote qu’en...1945 !!


      • 1 vote
        ezechiel ezechiel 18 mai 11:21

        "C’est grâce à la pensée des Lumières... que les femmes ont pu progressivement s’affranchir de leur statut de subordonnée."

        Les philosophes des Lumières se considéraient comme tout puissants et seuls détenteurs des savoirs, en plus d’avoir conceptualiser la notion intellectuelle du sous-homme, les femmes sont aussi déshumanisées :
        "La recherche des vérités abstraites et spéculatives, [...] tout ce qui tend à généraliser les idées n’est point du ressort des femmes."
        Jean-Jacques Rousseau : "Émile ou de l’éducation" (1762)

        "La fibre féminine est trop délicate pour retenir longtemps une même impression. [...] Les femmes ne doivent pas oublier que leurs connaissances ne peuvent être que superficielles."
        Delamétherie : "De l’Homme considéré moralement ; de ses moeurs et de celles des animaux" (1802)

        "Les hommes en général ont des organes plus capables d’une attention suivie que les femmes."

        "La supériorité masculine est une chose entièrement naturelle."
        Voltaire : "Dictionnaire philosophique" - Génèse (1764)

        "La constitution plus débile des femmes,(...) la texture plus lâche et l’irritabilité de leurs fibres leur interdisent (...) les fatigues morales du gouvernement politique."
        Lequinio - "Les préjugés détruits" - chapitre XIV (1792)

        Marie-Antoinette, reine de France est décapitée le 16 octobre 1793, les clubs de femmes sont tous fermés le 30 octobre 1793.

        Olympe de Gouges, qui a voulu élever la voix en soumettant sa " Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" en arguant que :
        "ses consoeurs sont forcées de rougir d’être nées dans un siècle où les hommes semblent se plaire à afficher, auprès des femmes, l’opposé de ces sentiments si épurés, si respectueux, qui faisaient les beaux jours de ces heureux temps, (l’antique et noble chevalerie)."
        "On m’a raconté que vous aviez eu une altercation vive à mon sujet ; c’est une imprudence, Monsieur le Comte, que de prendre le parti du sexe opprimé ; jadis, dans ce fameux jadis, c’était une vertu, et aujourd’hui c’est un ridicule. Ces heureux siècles pour les femmes reviendront peut-être ; mais nous n’y serons plus, et ce temps d’abandon sera regardé par nos neveux comme fabuleux."

        Olympe de Gouges - "Mémoire de madame de Valmont" (1788)

        L’égérie féministe se fait rabattre son caquet par les républicains, le 3 novembre 1793 en posant son cou dénudé sous la machine du Dr Guillotin.


        • vote
          yoananda2 18 mai 12:39

          c’est comme dans l’islam en fait, 2 religions siamoises, des soeurs jumelles.

          "faut contextualiser", toussa toussa

          les muzz ont exactement les même arguments

          on remarque très vite que les femmes sont absentes du clergé catholique

          tout comme hallah, pas de paix pour son prophète, dans le coran ne s’adresse jamais aux femmes...

          tous les apopotres sont des hommes. Jésus ne ressucite aucune femme si je ne m’abuse.

          Etirev, si elle n’était pas si revancharde pigerait que ce n’est pas contre les hommes qu’elle en a mais contre les systèmes religieux oppressifs sémitiques pour les meufs

          cf la ligne hajnal épicétou


          • 1 vote
            christophe nicolas christophe nicolas 18 mai 17:45

            Il faut se renseigner :

            https://fr.mariavaltorta.wiki/wiki/Cat%C3%A9gorie:Personnages#Les_groupes_qui_ont_suivi_J%C3%A9sus

            Les Romains ne crucifiaient pas les femmes, ils les violaient, les mettaient dans des lupanars ou les tuaient sans effusion de sang dit la tradition.

            https://shs.cairn.info/les-archives-du-feminicide—9791037008299-page-353?site_lang=fr

            Madame boit un verre de vin, inacceptable...

            Valère Maxime relate à ce propos une anecdote éclairante : « C’est pour un grief beaucoup moins grave qu’Egnatius Mecenius tua sa femme à coup de bâton : parce qu’elle avait bu du vin. Ce meurtre ne donna lieu à aucune accusation, pas même à un blâme. Chacun jugeait que cette femme avait expié par un châtiment exemplaire son manquement aux règles de la sobriété.

            https://journals.openedition.org/droitcultures/7775

            Mademoiselle sainte-nitouche couche sans permission...

            Dans l’antiquité romaine, l’emmurement était la peine réservée aux virgo vestalis, prêtresses accusées d’incestus, c’est-à-dire ayant rompu leur vœu de chasteté (castitas).

            https://hal.science/hal-03948323/document

            Brigitte ? C’est carrément le délit contre l’état sauf si c’est un travelo... :)

            Grâce à la lex Iulia de adultériis coercendis , Auguste fit de l’adultère un délit contre l’État

            https://brill.com/display/book/edcoll/9789004400474/BP000014.xml?srsltid=AfmBOoqP8eXGpydSjJPsyMtZRHwYhcaqQZ0dgU-KH4dAWap0OOZTJI8g

            Etc.


          • 1 vote
            Gollum Gollum 18 mai 13:56

            Puisque on a droit à du Rousseau comme propos censés être misogynes..

            je vous propose du Tertullien :

            « Si la foi sur terre était encore à la mesure du bénéfice qu’on en attend au ciel, il n’est pas une seule d’entre vous, sœurs bien-aimées, qui, du jour où elle aurait connu le Dieu vivant et pris conscience de sa condition - c’est- à-dire de la condition de la femme -, loin de convoiter dans sa mise plus d’élégance, pour ne pas dire plus de vanité, ne préférât vivre en haillons, n’ambitionnât plutôt la tenue du deuil, se présentant partout comme une Eve pleurante et repentante pour mieux expier et racheter par toute sa mise ce qu’elle tient d’Eve :
            la honte de la première faute et le reproche d’avoir perdu le genre humain. Tu enfantes dans les douleurs et les angoisses, femme ; tu subis l’attirance de ton mari et il est ton maître. Et tu ignores qu’Eve, c’est toi ? 2. Elle vit en ce monde la sentence de Dieu sur ton sexe. Elle vit aussi, ta faute, par la force des choses. C’est toi la porte du diable ; c’est toi qui as brisé le sceau de l’Arbre ; c’est toi qui la première as déserté la loi divine ; c’est toi qui as circonvenu celui auquel le diable n’a pas pu s’attaquer ; c’est toi qui es venue à bout si aisément à l’homme, l’image de Dieu. Ton salaire, c’est la mort, qui a valu la mort même au Fils de Dieu. Et tu as la pensée de couvrir
            d’ornements tes tuniques de peau (5) ?



            Les propos de Rousseau ou Voltaire sont quand même nettement plus softs... smiley


            • vote
              yoananda2 18 mai 15:58

              @Gollum
              de toute manière Voltaire a eu le grand mérite de critiquer vertement l’église, la putain du christ.


            • vote
              Valyria Tanit Valyria Tanit 18 mai 21:43

              C’est sûr que les religions qui sont devenues un outil de pouvoir pour contrôler les masses (ou les diviser, ou les faire se massacrer...), n’ont pas été développées par des femmes, ni pour les femmes...


              • vote
                yoananda2 18 mai 22:02

                @Valyria Tanit

                n’ont pas été développées par des femmes, ni pour les femmes...

                pas développés par les femmes, c’est sûr. Pour les femmes, je suis moins sûr, mais c’est possible, bien que je vois mal une religion réussir dans attirer de la femelle d’une façon ou d’une autre...

                nia qu’a voir en islam, les femmes sont tout autant motrices pour le voile que les hommes...

                chépa

                a méditer


              • vote
                TchakTchak TchakTchak 19 mai 02:18
                Il ne faudrait pas induire que c’est la bible judéo-chrétienne qui a inventé la dot, c’était la réalité répandue dans le monde antique. Les sociétés, à peu d’exception près, étaient faites pour les hommes, pas pour les femmes, au point qu’on peut se demander si ce n’est pas anthropologique. Même chez les chasseurs cueilleurs, le matriarcat n’apparaît pas comme une évidence générale. 

                Au chapitre trois, le vidéaste va un peu vite en besogne sur la condition féminine comparée selon les sociétés de l’antiquité, emporté par son procès contre le christianisme.

                En Grèce préchrétienne, elle variait pas mal selon les cités (qui se sont agglomérées avec le temps pour faire cette civilisation hellénistique). A Athènes, comme dans nombre de cités, le rôle des femmes se réduisait aux tâches domestiques, elles n’avaient pas de droit de vote ni de participation à la vie politique. Mais à Sparte, la cité guerrière, les femmes avaient au contraire des droits comparables aux hommes, un peu comme les walkyries chez les vikings, ou les amazones des sauromates/scythes (ou aujourd’hui les combattantes kurdes du PKK). Il semble qu’en Crète, société pré-hellénistique, voire racine de la civilisation, les femmes avaient un réel pouvoir domestique, politique comme religieux (déesse aux serpents, femmes nombreuses en scènes publiques sur les fresques minoennes).

                Chez les Romains, le droit préchrétien était déjà codifié à partir du paterfamilias, qui avait la tutelle sur sa femme, ses enfants, ses esclaves et son « domus ». Il semble qu’ils aient tiré justement la version la plus patriarcale de la Grèce antique.

                Pour l’Egypte, joker, je ne connais pas, il semble en effet que les femmes avaient des droits réels en domestique comme en société.

                Les Dravidiens de l’Indus, avant les invasions aryennes, étaient industrieux et commerçants réputés jusqu’en Chine et au bout de la péninsule arabique : divers artefacts indiquent une égalité de droits entre les hommes et les femmes.

                Ce que le christianisme a détérioré, c’est l’activité sexuelle, généralisant la femme fautive, la peur avec, jusqu’à la brûler au bûcher, même si ce n’est pas une invention propre à cette religion. Alors que dans nombre de sociétés, la crainte est le bébé non prévu, pas l’activité sexuelle qui est un bienfait, ou du moins dans l’ordre des choses. Ce qui a au contraire renforcé la femme, dans le christianisme, était l’idée qu’avec l’âme éternelle et divine, les humains étaient inappropriables, pas des biens meubles, puisqu’appartenant à dieu. C’est l’imposition du mariage chrétien par consentement mutuel, avec témoins autres que les parents (le Tametsi : « voulez-vous pour époux/épouse…. »). Par ailleurs, la controverse de Valladolid est à l’origine de la fin de l’esclavage (dans le temps long). Le christianisme ne prescrit pas non plus la circoncision, ni l’excision, sans doute encore l’idée d’un corps inaltérable, support de l’âme divine.

                Il y a un paradoxe. L’abrahamisme a détruit l’évidence commune aux autres religions que le féminin et le masculin sont des principes naturels créateurs. Avec la réduction à un seul dieu, masculin, unique principe (auto)créateur. La première femme, Eve, est une ravissante idiote, née de façon abracadabrantesque, rebelote avec Marie, que son mari n’a même pas pénétrée… En polythéisme, foultitude de déesses sont dotées d’une large étendue de fonctions et/ou de superpouvoirs. Pourtant, les sociétés chrétiennes et post-chrétiennes sont les plus avancées en condition féminine. Pas la peine de décrire en pays musulman. Dans ceux d’Amérique du Sud, à dominante largement chrétienne, les jeunes femmes se promènent sans problème en public en crop-top, et il ne doit pas être simple de trouver une jolie fille pour se marier qui soit vierge. Par contre, que la destruction des identités sexuelles naisse en pays post chrétiens n’a rien d’une surprise dans la mesure où l’abrahamisme a détruit conceptuellement les essences de la féminité et de la masculinité.


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