@abolab
Vous dites : "L’immunité naturelle est documentée comme étant la
meilleure protection individuelle et collective contre la pandémie et
donc devrait être la norme pour toutes les personnes non à risque."
Des chercheurs ont certes découvert que l’immunité naturelle, acquise après une infection au SARS-CoV-2, durerait au moins un an, soit la même durée que celle conférée par les vaccins. Ces mêmes chercheurs soulignent pourtant que leurs conclusions ne doivent pas détourner le public de la vaccination.
Voici ce qu’ils écrivent :
"Avant de supposer que les personnes atteintes d’infections documentées par le SRAS-CoV-2, que ce soit par des tests de diagnostic par réaction en chaîne par polymérase ou par la présence d’anticorps, sont protégées contre de futures infections, il y a 2 mises en garde. Premièrement, nous ne savons pas combien de temps dure l’immunité naturelle. Deuxièmement, nous ne savons pas si l’immunité naturelle contre le virus de type sauvage est également protectrice pour les variants du SRAS-CoV-2 (virus avec des variations génétiques). Comme l’ont indiqué Spellberg et ses collègues, parvenir à une immunité collective par infection naturelle est un processus long et douloureux et, historiquement, la seule maladie humaine à être éradiquée, la variole, a été éradiquée par la vaccination, et non par l’infection naturelle.
Parce qu’il est probable que la vaccination et les antécédents d’infection naturelle soient une meilleure protection que l’infection naturelle seule, toutes les personnes doivent être encouragées à se faire vacciner même si elles ont déjà été infectées par le SRAS-CoV-2. Bien que non prouvée, il est possible que la vaccination confère une immunité plus large aux variants que l’infection naturelle. Et parce que nous ne savons pas combien de temps durera la protection vaccinale ou s’il y aura des variants qui échapperont à la protection vaccinale, nous pourrions avoir besoin de rappels de vaccination et/ou de vaccinations reformulées à l’avenir."
@abolab
Le Dr Tedros (directeur général de l’OMS) a certes appelé tous les États à faire en sorte qu’au moins 10%
de la population de chaque pays soit vaccinés d’ici septembre et au
moins 30% d’ici la fin de l’année. Mais il a aussi dit : « Aucun pays ne doit considérer être sorti d’affaire, quel que soit son taux de vaccination. » Plus récemment, Bruce Aylward, expert de l’OMS, a déclaré : « Il faut vacciner autour de 60 % de la population mondiale pour stopper l’épidémie de Covid-19. »
Julie Graziani : mise au point (L’Incorrect, 5/11/2019)
Interrogée hier sur LCI, après qu’Emmanuel Macron a été vivement pris à parti par deux femmes au sujet de leurs difficultés financières, je me suis exclamée : « je ne connais pas le parcours de cette dame mais a-t-elle fait de bonnes études ? (…) et puis au smic, il ne faut peut-être pas divorcer dans ces cas-là ».
La formule était provocatrice et blessante pour les intéressées. Je le reconnais et je présente mes excuses à ceux qui l’ont ressenti comme tel. Mon propos n’était pas de dire qu’une mère de famille en situation de précarité n’avait pas à divorcer.
Je sais très bien que les aléas de la vie nous mettent dans des situations inextricables que nous n’avons pas choisies et je ne veux pas accabler les gens qui pâtissent de ces difficultés. Je sais aussi que certaines personnes partent avec de tels handicaps dans la vie qu’il est difficile de les responsabiliser autant que des personnes ayant reçu une éducation supérieure et ayant fait de bonnes études.
Cependant, mon propos était d’en appeler avant tout à la responsabilité personnelle au nom de la dignité de chacun. Car même dans des situations difficiles, nous restons responsables des actes que nous choisissons et nous ne pouvons indéfiniment nous retourner vers l’État pour résoudre nos problèmes personnels ou pour nous victimiser.
La solidarité devrait avant tout passer par la famille et les corps intermédiaires (tissu associatif local, solidarité de proximité, églises, œuvres de bienfaisance, etc.).
Je ne pense pas non plus qu’il faille laisser chacun à son sort, en tuant toute forme de solidarité. En revanche, la solidarité devrait avant tout passer par la famille et les corps intermédiaires (tissu associatif local, solidarité de proximité, églises, œuvres de bienfaisance, etc.). C’est parce que l’Etat providence a détruit ces corps intermédiaires que l’individu s’est retrouvé atomisé, seul en face de l’État, qui, de décennies en décennies, a voulu combler ce vide en s’immisçant de plus en plus dans notre vie privée. Privés de ce soutien naturel, trop de gens n’ont d’autre choix que de s’adresser à l’État pour résoudre des problèmes issus de leur vie personnelle et dans lesquels ils ont, de fait, une part de responsabilité. La faute en revient d’abord à la disparition de toutes les formes de solidarité naturelle qui aidaient auparavant les gens au quotidien, celle du temps où nos anciens s’occupaient des enfants, bien avant le business des crèches et des Ephad. C’est cette forme de solidarité que je veux restaurer, l’État devant à mon sens tenir un rôle subsidiaire de filet de sécurité. Tel est le sens de mon propos.
@Qiroreur
Il y en a tellement qui commentent sans cesse pour ne rien dire, ou pour s’écouter parler (plutôt que pour dialoguer), ou qui peinent à contrôler leurs nerfs... que ça ne donne pas forcément envie de s’y mêler. Vous pourriez d’ailleurs faire le même genre de remarque à ceux qui commentent tout le temps sans avoir jamais publié un article. Chacun s’exprime comme bon lui semble...
@psychorigide
Votre commentaire a peut-être été censuré parce que vous m’avez traité de "pute". Vous disiez sortir de prison après un crime gravissime (ce dont je ne doute pas) ; ne pensez-vous pas qu’il serait temps que vous vous comportiez un peu plus calmement envers vos semblables ?
Par ailleurs, puisque cela semble vous avoir échappé, je ne suis pas Aude. Aude, c’est la fille qui apparaît dans la vidéo. Moi, c’est Clémentine, la fille qui a écrit l’article.
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